Habiter le monde, refaire un monde : l’impératif éthique de la philosophie et de la littérature contemporaines

CONTACTS

Directrice : Hélène LAPLACE-CLAVERIE

helene.laplace-claverie @ univ-pau.fr   

 

Directrice adjointe : Emilie GUYARD

emilie.guyard @ univ-pau.fr

 

Secrétariat : 05.59.40.73.76

Muriel Guyonneau

 

Ingénieur d'études : 05.40.17.52.88

Anne-Claire Cauhapé (ac.cauhape @ univ-pau.fr)

             

Appui à la Politique de Recherche : 05.59.40.72.36

Marie-Manuelle Marcos (marie-manuelle.marcos @ univ-pau.fr)

 

 

 

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Laboratoire ALTER

Université de Pau et des Pays de l'Adour
Avenue du Doyen Poplawski
BP 1160
64013 Pau cedex

 

Habiter le monde, refaire un monde : l’impératif éthique de la philosophie et de la littérature contemporaines

Les liens de connexion seront diffusés prochainement. 

 

Dans le cadre du projet de recherche et de coopération transfrontalière (Pyren E2S) UPPA-UNIZAR « Habiter le monde, refaire un monde : l’impératif éthique de la philosophie et de la littérature contemporaines », la Mention Espagnol du Collège SSH et le Laboratoire Alter présentent deux conférences (en espagnol) :

 

1/ 3 juin 2021. M. Juan Manuel Aragüés (Professeur de philosophie à l’Université de Saragosse) : « De idiotas a koinotas : cómo construir un mundo común »

 (« Des différences idiotes aux différences koinotes : comment construire un monde commun»)

Résumé : S’agissant de dessiner les contours d’une politique matérialiste, il est impératif de sauver Marx des griffes de la scolastique marxiste. Une lecture attentive de ce philosophe nous offre des outils inestimables pour repenser la politique contemporaine dont l’enjeu majeur est celui de la construction d’un sujet, individuel ou collectif, où la composante des désirs et des affects est, dans la lignée des travaux de Frédéric Lordon, une dimension centrale. Une politique contemporaine axée sur la question du commun (telles que l’illustrent Christian Laval et Pierre Dardot), une politique enfin qui, avec Deleuze, fuit la différence idiote des identités refermées pour promouvoir une différence koinote de la rencontre entre les sujets.

Juan Manuel Aragüés (Saragosse, 1965) est professeur de philosophie à l’Université de Saragosse. Ses recherches sont axées, pour l’essentiel, sur la philosophie contemporaine, notamment sur sa portée et ses implications politiques. Il a publié des études monographiques sur Jean-Paul Sartre (Sartre en la encrucijada, 2004), Gilles Deleuze (Deleuze, 1998) et Karl Marx (El dispositivo Karl Marx, 2018, Marx, 2019), outre les écrits qu’il a consacrés à l’analyse de la société actuelle (Deso de multitud. Diferencia, antagonismo y política materialista, 2019, De la vanguardia al cyborg, 2020 ; De idiotas a Koinotas, 2020 ; Ochenta sombras de Marx, Nietzsche y Freud, 2021). Il a également traduit en espagnol Mallarmé de Sartre, et Les affects de la politique de F. Lordon, publié en 2019 aux PUZ. Il est actuellement chercheur principal du projet de recherche « Rationalité économique, écologie politique et globalisation : vers une nouvelle rationalité cosmopolite ». Enfin, il collabore régulièrement, en tant que chroniqueur, avec différents médias espagnols tels que Eldiario.es ou El Salto.

 

 

2/ 10 juin 2021, 10h30. Lien de connexion Cliquez ici pour rejoindre la réunion

 M. Jorge León (Professeur de philosophie à l’Université de Saragosse) : « Imaginar la diferencia colectivamente : del principio de esperanza al deleuzo-marxismo cibernético »

(« Imaginer la différence collectivement : du principe d’espérance aux nouvelles utopies cybernétiques deleuziano-marxistes. »

 

Résumé: Au cours des dernières décennies, le leitmotiv énoncé par Mark Fisher « il est plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme » a fini par s’imposer comme l’expression consacrée d’une attitude dystopique, pessimiste et défaitiste, repliant l’horizon de toute pensée libertaire sur un nouveau déterminisme entropico-apocalyptique. Face à cette situation, il nous semble nécessaire de réactualiser l’optimisme révolutionnaire présent dans le principe d’espérance développé par Ernst Bloch, et de revenir sur la conception de la terreur chez Merleau-Ponty. C’est ce que nous tenterons de mener à bien dans cette conférence, à partir d’une lecture deleuzienne de la technologie cybernétique, celle-ci ayant profondément bouleversé le milieu dans lequel se produisent aujourd’hui les interactions socio-politiques.

Jorge León Casero est professeur de philosophie à l’Université de Saragosse. Ses recherches portent sur la philosophie politique contemporaine dans ses relations avec la théorie des systèmes et de l’espace public dans les milieux complexes. Il est philosophe, mais également architecte, diplômé en Droit et Docteur en Histoire. Il a été vice-président de la Recherche au sein de l’Ecole d’Architecture et de Technologie de l’Université de San Jorge (Saragosse) entre 2012 et 2016. Il a récemment co-édité les ouvrages suivants : Differences in the City. Postmetropolitan heterotopias as liberal utopian dreams (2020) y Disciplines of the City. New Forms of Governance in today’s Postmetropolises (2019), ambos publicados en Nova Science Publishing (New York).

 

Contact organisateur : Corinne Ferrero  corinne.ferrero@univ-pau.fr