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Colloque international Giraudoux à la scène, hier et aujourd’huiBayonne

UPPA, Faculté de Bayonne

7, 8 et 9 juin 2018    Programme

Org. : Y. Landerouin, H. Laplace-Claverie

Appel à contribution

Est-ce parce qu’aucune d’entre elles n’est signée par des géants de l’histoire du théâtre contemporain, tels qu’Antoine Vitez, Peter Brook, Ariane Mnouchkine ou Patrice Chéreau ? Toujours est-il que les mises en scène des pièces de Giraudoux au long de ce dernier demi-siècle n’ont pas suscité de travaux importants. Elles ne manquent pourtant ni de variété ni d’intérêt, qu’il s’agisse de productions professionnelles ou de représentations données par des amateurs. Elles recèlent, autant que la littérature critique consacrée au dramaturge, quantité d’enseignements sur la nature et l’histoire de la réception de ses pièces depuis leur création.

S’agissant de cette dernière, le colloque s’interrogera aussi sur les premières représentations d’Amphitryon 38, Judith, Électre, Ondine, Sodome et Gomorrhe ou encore La Folle de Chaillot, qui n’ont pas toujours reçu de la part du public et de la critique un accueil favorable. De ce point de vue, il serait utile de déterminer en quoi les pièces de Giraudoux participent d’une époque révolue, d’une certaine esthétique « années 30 », et dans quelle mesure, au contraire, elles s’en démarquent par leur singularité.

Les communications pourront donc porter sur quatre centres d’intérêt :

  • fortune et infortunes des pièces à la création : il s’agira de rappeler et de préciser les partis-pris des créateurs, de montrer en quoi ils ont divisé la critique et le public de l’époque et/ou d’étudier le sort que ces créations ont connu sur le plan économique, comme l’a fait la récente et très remarquable thèse de Marc Véron (L’économie du théâtre Louis Jouvet, 1925-1951).
  • le contexte esthétique des années 30-40 : une certaine proximité sur ce plan, avec le théâtre de Pirandello ou les surréalistes par exemple, est assez bien connue (voir notamment le volume n°36 des Cahiers : « Giraudoux européen de l’entre-deux-guerres »,) , mais il reste à savoir où se situe vraiment l’œuvre dramatique de Giraudoux par rapport à d’autres paradigmes émergents (le premier Ionesco voire l’art d’un Brecht) autant qu’au regard d’autres productions de l’époque telles que celles de Lenormand.
  • les mises en scène et adaptations après la création et jusqu’à aujourd’hui : on s’intéressera aux choix esthétiques et idéologiques des metteurs en scène, à l’interprétation (ou à l’oubli) des didascalies, à la scénographie, au jeu, etc., en s’appuyant sur l’iconographie, les DVD ou documents INA, et sur les textes (de presse, notamment), qui témoignent de l’accueil reçu par ces reprises. Une place sera réservée à l’étude du sort que les pièces les plus célèbres ont connu à la télévision (Amphitryon 38, La Guerre de Troie n'aura pas lieu) à l’opéra (Ondine) ou à Broadway (Ondine encore, La Folle de Chaillot).
  • Jouer, dire, monter Giraudoux : on envisage d’organiser une table ronde autour des questions liées aux difficultés mais aussi aux plaisirs particuliers qu’éprouvent aujourd’hui comédiens et metteurs en scène à monter ses textes.

 

Les propositions de communication ne dépasseront pas trente lignes  et devront être adressées avant le 30 juin 2017

 aux organisateurs Hélène LAPLACE-CLAVERIE (h.laplace-claverie@wanadoo.fr) et Yves LANDEROUIN (yves.landerouin @ univ-pau.fr)