Colloque international « Violences coloniales et stratégies d’aliénation des enfants autochtones »

CONTACTS LABORATOIRE

Directrice : Hélène LAPLACE-CLAVERIE

helene.laplace-claverie @ univ-pau.fr   

 

Directrice adjointe : Fabienne GASPARI 

fabienne.gaspari @ univ-pau.fr

 

Secrétariat : 05.59.40.73.76

Muriel Guyonneau

 

Ingénieur d'études : 05.40.17.52.88

Anne-Claire Cauhapé

             

Appui à la Politique de Recherche : 05.59.40.72.36

Marie-Manuelle Marcos

 

 

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Laboratoire de recherche ALTER
Arts/Langages : Transitions & Relations - UR 7504
Collège Sciences Sociales et Humanités
Université de Pau et des Pays de l'Adour
Avenue du Doyen Poplawski
BP 1160
64013 Pau Cedex

Colloque international « Violences coloniales et stratégies d’aliénation des enfants autochtones »Appel à communication

Organisation : Lionel Larré (CLIMAS), Jean-Pierre Massias (IE2IA) et Franck Miroux (ALTER)

(Scroll down for the English version)

(Traducción al español abajo)

 

Télécharger l’appel à communication en français

 

Ce colloque s’inscrit dans la continuité du projet de recherche « Violences éducatives à l’encontre des peuples autochtones », lancé par l’Institut Francophone pour la justice et la démocratie-Louis Joinet (IFJD) en 2023. Ce projet a déjà conduit à la présentation à l’Assemblée nationale d’un rapport sur les homes indiens de Guyane recommandant la mise en place d’une commission de vérité pour enquêter sur les violences perpétrées dans ces institutions. Il réunit un groupe de travail composé de chercheurs (juristes, historiens, anthropologues, civilisationistes). Les membres du groupe effectuent un travail de recensement des aires géographiques où ces violences se manifestèrent et rédigent des fiches analytiques par pays. Ces fiches, qui se veulent les plus exhaustives possible, reprennent les formes que ces violence revêtirent, le contexte dans lequel elles intervinrent, les traumatismes qu’elles engendrèrent et les processus de réparation mis en place ou souhaités. Combinant recherche documentaire et travail de terrain, elles serviront ensuite à la rédaction de chapitres afin de composer un ouvrage dont la publication est prévue fin 2025. Le colloque « Violences coloniales et stratégies d’aliénation des enfants autochtones », coorganisé par l’IFJD et les laboratoires ALTER (UR 7504) IE2IA (UMR 7318) et CLIMAS (EA4196) interviendra donc en aval de la parution de l’ouvrage dont il constituera un prolongement naturel. Il permettra d’enrichir la réflexion déjà amorcée par le groupe de travail en rassemblant d’autres experts qui alimenteront à leur tour les échanges autour de ces thématiques fondamentales.

Les politiques, visant à extraire l’enfant de sa communauté pour le déculturer au prétexte de l’assimiler, revêtirent des formes diverses. La Commission de vérité et réconciliation du Canada (2008-2015) a porté à l’attention de la communauté internationale les stratégies qui visèrent à créer des établissements prétendument destinés à pourvoir à l’éducation des Autochtones. Qu’il s’agisse de pensionnats, d’écoles de mission ou de homes, les objectifs étaient les mêmes : isoler autant que possible les enfants de leur culture d’origine (en ayant souvent recours à un système d’internat) ; les convertir à la religion du colonisateur ; leur imposer la nouvelle langue dominante et les valeurs qu’elle véhicule ; effacer les épistémologies et les pratiques spirituelles traditionnelles. Parfois, il ne s’agissait pas d’enfermer les enfants autochtones dans une institution, mais de les soustraire à leurs parents pour les placer dans des familles d’accueil non-autochtones ou pour les proposer à l’adoption à des couples non-autochtones.

Lorsqu’on évoque les violences faites aux enfants des communautés autochtones, les pensionnats indiens du Canada et ceux des États-Unis sont souvent cités car ils ont fait l’objet d’une couverture médiatique significative. Toutefois, force est de constater que ces stratégies furent mises en œuvre sur tous les continents :

-          dans les Amériques (au Canada et aux États-Unis, mais aussi au Pérou, au Suriname, au Brésil , en Équateur et en Guyane française par exemple) ;

-          en Afrique (au Botswana et en Sierra Léone entre autres) ;

-           en Océanie (en Australie, en Nouvelle Zélande, en Nouvelle Calédonie et en Papouasie occidentale) ;

-          en Asie (aux Philippines, en Inde, en Malaisie, en Chine, en Turquie et en Sibérie pour ne citer que quelques exemples) ;

-           en Europe (en Suède, en Norvège, en Finlande et en Russie européenne, dans la péninsule de Kola).

Il appert donc que ces politiques coloniales ciblant l’enfance pour mieux assujettir des communautés entières opérèrent à très grande échelle et dans des contextes politiques divers (colonie, état colonisateur, état décolonisé reproduisant ces violences sur des populations minoritaires). L’ambition de ce colloque est de croiser les regards et les approches sur ces questions essentielles à la reconstruction des sociétés autochtones aujourd’hui. Non seulement la réflexion ne se limitera pas à une aire géographique spécifique, mais les interventions tendront à favoriser les échanges entre acteurs de terrain (militants, travailleurs sociaux, juristes, etc.) et chercheurs issus de disciplines diverses. Cette transversalité et cette mixité des perspectives permettront de dégager des constantes et des divergences dans les mécanismes à l’œuvre pour détruire les peuples autochtones en s’attaquant à leurs générations montantes. Cela permettra également d’adopter une démarche comparatiste quand il s’agira d’étudier les systèmes que les communautés autochtones ayant survécu à ces tentatives d’effacement mettent en œuvre pour se rétablir et se reconstruire.

Les communications pourront porter, sur les aspects suivants, sans que cette liste ne soit exhaustive :

-          formes des violences exercées et mécanismes d’expansion coloniale ;

-          instrumentalisation des structures politiques religieuses et sociales pour permettre à ces violences de s’exercer (traités, recours aux forces de l’ordre, rôle des institutions politiques, appareil législatif légitimant ces violences, rôle du système juridique et des structures sociales d’aide à l’enfance, investissement des groupes religieux dans l'éducation des populations autochtones, etc.) ;

-          processus de déshumanisation et de « désautochtonisation » de l’enfant (violences physiques, morales, discursives, symboliques) ;

-          politiques visant à procéder à des expérimentations médicales sur les enfants autochtones ;

-          tensions entre les ambitions politiques affichées et les moyens financiers alloués et leurs conséquences (dénutrition, maltraitances, maladies, accidents, insuffisance des ambitions scolaires, etc.) ;

-          conséquences de ces politiques en termes d’image et d’estime de soi et de sa communauté (sentiment de honte, rejet de son indigénéité, exclusion de sa communauté d’origine, etc.) ;

-          tension entre les objectifs d’assimilation et l’absence d’opportunité de s’insérer dans la société majoritaire ;

-          séquelles intergénérationnelles (nature, mécanismes qui les régissent, répercussions durables, obstacles au rétablissement) ;

-          mobilisation politique (rôle des pensionnats dans l’émergence d’une génération militante, mise en place d’associations et d’organisations œuvrant à la reconnaissance des violences subies et/ou à une transformation structurelle de la société ayant infligé ces violences) ;

-          mise en place de mécanismes de réparation et/ou de système de reconnaissance des violences subies (CVR, commissions d’experts, commissions parlementaires, systèmes de compensation, monuments, cérémonies commémoratives, etc.) ;

-          effets concrets de ces mécanismes de réparation (effets et limites) ;

-          garanties de non répétition des violences (décolonisation des systèmes éducatifs et des structures sociales et politiques) ;

-          rôle des pratiques culturelles et artistiques dans la résurgence des identités tribales et dans la résistance à un discours hégémonique souvent marginalisant ;

-          questions de souveraineté dans le domaine de l’éducation autochtone ;

-          prise en compte de ces violences dans la législation locale (au niveau des États) et/ou prise en compte de la législation internationale et des conventions internationales par les États concernés (UNDRIP, convention de l’OIT, convention de l’UNICEF, etc.).

Date de l’évènement : 22-23-24 octobre 2026.

Lieu : Pau

Propositions de communications : Les propositions de communication d’environ 300 mots sont à adresser avant le 20 octobre 2025 aux trois organisateurs :

Jean-Pierre Massias (jean-pierre.massias @ ifjd.org)

Lionel Larré (Lionel.Larre @ u-bordeaux-montaigne.fr)

Franck Miroux (franck.miroux @ univ-pau.fr).

Elles seront suivies d’une courte bibliographie et d’une courte note biographique.

Les propositions de panels thématiques seront également les bienvenues.

Langues de communication : français, anglais, espagnol et portugais. Les communications dans une langue autochtone sont les bienvenues à condition de prévoir un abstract détaillé en espagnol, en français ou en anglais.

Call for papers

 

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Colonial Violence and the Alienation of Indigenous Children

 

This conference will take place as part of a research project named “Indigenous peoples and educational violence”, launched by the IFJD (Francophone Institute for Justice and Democracy) in 2023. This project has already led to the publication of a report on Indian homes in French Guyana handed over to the French parliament, and pleading in favour of the establishment of a truth commission to investigate the many abuses suffered by Kali’na children in these institutions. The research group brings together a wide range of academics and experts (law experts, historians, anthropologists, etc.). Its primary goal was to identify geographic areas where educational violence against Indigenous peoples did occur or still occurs. The researchers drafted detailed factsheets for each country and identified the type of violence perpetrated, the political context in which it occurred, the trauma it engendered as well as the restorative processes and policies implemented or demanded. That first instalment of the project, combining fieldwork with research, will lead to the publication of a book in late 2025. The upcoming conference, which is organized jointly by the IFJD and three research units, ALTER (UR 7504) IE2IA (UMR 7318) and CLIMAS (EA4196), purports to further the debates over policies targeting Indigenous children in colonial territories and settler states.

The removal of Aboriginal children from their families to assimilate, and often deculturate them, took many forms. The Truth and Reconciliation Commission of Canada (2008-2015) raised public awareness about the way Indigenous education policies were often meant to serve the interests of the colonizers. Residential schools, mission schools and homes for Aboriginal children pursued the same objectives—isolating Indigenous children from their native cultures, converting them to the religion of the colonizer, forcing them to speak the so-called dominant language and adopt the values of the colonizing culture, and destroying traditional epistemologies and spiritual systems. In other instances, Indigenous children were not sent to residential schools but taken away and placed into non-Indigenous foster homes or families, or put up for adoption into non-Indigenous families.

When discussing education as a means to assert colonial power over Aboriginal populations, researchers often refer to the Indian Residential Schools of Canada or the Indian Boarding Schools of the United States, as both systems have received significant media coverage over the past few years. However, similar schemes can be found on all continents:

·        in the Americas (in Canada and the United States, but also Peru, Surinam, Brazil, Ecuador and French Guyana for instance);

·        in Africa (Botswana and Sierra Leone among others);

·         in Oceania (Australia, New Zealand, New Caledonia and West Papua);

·        in Asia (The Philippines, India, Malaysia, China, Turkey and Siberia, to name but a few);

·        in Europe (Sweden, Norway, Finland and in the Kola peninsula of European Russia).

It would thus seem that policies targeting Indigenous children to assert colonial dominance occurred on a broad scale and in various contexts (colonies, settler states, decolonized states replicating colonial violence on minority groups). This conference will favour a cross-disciplinary approach to issues performing a vital function in the empowerment of Indigenous communities today. It will not only examine “educational” violence in diverse geographic areas, but it will also foster discussions between people with hands-on experience of these issues (activists, social workers, lawyers, and such) and researchers in various academic fields. This might allow to bring out similarities and differences in the strategies implemented to destroy Indigenous peoples by targeting the younger generations. Finally, the conference will also promote comparative approaches as to how Indigenous peoples have managed to resist silencing and annihilation.

Presentations may focus on topics such as:

-          the types of violence perpetrated and the mechanisms allowing colonial expansion;

-          the role of political, religious and social structures in perpetrating and perpetuating colonial violence through “education” (treaties, role of law enforcement officials, role of institutional systems, legislation allowing violence, role of court systems and child welfare systems, involvement of religious groups in Indigenous education, etc.);

-          processes aimed at dehumanizing and “disindigenizing” children (physical, psychological, and sexual abuses; symbolical or discursive violence);

-          medical experiments carried out on Indigenous children;

-          tensions between the political objectives set and budgets allocated to Indigenous education and their consequences (malnourishment, ill-treatment, diseases, accidents, poor academic records, etc.);

-          consequences of such policies on tribal identities, and collective and self-esteem as a member of an Indigenous group (shame, rejection and displacement of one’s cultural identity, exclusion from one’s native community, etc.);

-          tension between assimilation policies and the absence of opportunities for Indigenous children to feel included into mainstream society;

-          intergenerational trauma and consequences of Indigenous education policies (type, mechanisms, lasting impact, recovery);

-          agency and activism (role of boarding schools in the emergence of Indigenous activism, creation of organizations and associations campaigning for the recognition of the colonial violence exerted on Aboriginal children and demanding structural change to prevent future colonial violence from occurring;

-          systems aimed at providing compensation for or ensuring recognition of this violence (TRCs, commissions, expert panels, parliamentary inquiries, compensation systems, commemorative initiatives, etc.);

-          achievements and limits of restorative and compensation measures;

-          measures aimed at ensuring non-repetition of colonial violence (decolonisation of Indigenous education as well as of social and political systems);

-          function of art and culture in the survivance of tribal identities and in resisting hegemonic and marginalizing discourses;

-          sovereignty and self-determination as applied to Indigenous education;

-          Indigenous education and local legislation (at a national level) and/or the role of international laws and conventions as applied by the states where such violence occurred (UNDRIP, ILO convention, UNICEF convention, etc.).

Date of the event: October 22-23-24 2026.

Place: Pau (France).

Submission guidelines: Proposals for papers should be approximately 300 words long and must include a short bibliography as well as a short biographical note. The deadline for submissions is October 20th 2025. Please send proposals to the three organizers:

Jean-Pierre Massias (jean-pierre.massias @ ifjd.org)

Lionel Larré (Lionel.Larre @ u-bordeaux-montaigne.fr)

Franck Miroux (franck.miroux @ univ-pau.fr).

Panel proposals are also welcome.

Conference languages: Presentations may be in French, English, Spanish or Portuguese. Presentations in Indigenous languages are also welcome provided the speaker supplies a detailed abstract in French or in English.

 

Convocatoria

 

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VIOLENCIAS COLONIALES Y ESTRATEGIAS DE ALIENACIÓN DE LOS NIÑOS INDÍGENAS

 

Este congreso se inscribe en la continuidad del proyecto de investigación «Violencias educativas para con los pueblos indígenas» iniciado por el Instituto Francófono para la Justicia y la Democracia (IFJD) en 2023. Dicho proyecto ya permitió la presentación en la Asamblea Nacional de un informe sobre los homes indios de Guayana que recomendaba la implementación de una comisión de la verdad. El equipo se compone de investigadores (juristas, historiadores, antropólogos, expertos en civilizaciones). Sus miembros registran las áreas geográficas en las que ocurrieron esas violencias y redactan fichas analíticas por país, las cuales, cuanto más exhaustivas posibles, retoman las distintas formas de violencias, su contexto, los traumatismos generados y los procesos de reparación implementados o deseados. Reagrupando investigación documental y trabajo in situ, se compilarán luego para una publicación prevista a finales de 2025 como colofón natural al congreso «Violencias coloniales y estrategias de alienación de los niños indígenas», coorganizado por el IFJD y los laboratorios ALTER (UR 7504), IE2IA (UMR 7318) y CLIMAS (EA 4196). Al reunir a otros especialistas que alimentarán a su vez intercambios en torno a las temáticas fundamentales, este congreso pretende enriquecer la reflexión ya entablada por el equipo de investigación.

Dichas políticas que pretendían sacar al niño de su comunidad para desculturarlo so pretexto de asimilarlo revistieron formas diversas. La Comisión de Verdad y Reconciliación de Canadá (2008-2015) relató a la comunidad internacional las estrategias cuyo objetivo era la creación de establecimientos destinados presuntamente a la educación de los indígenas. Se trate de internados, escuelas de misión u homes, los objetivos eran los mismos: aislar lo más posible a los niños de su cultura de origen (recurriendo a menudo a un sistema de internado); convertirlos a la religión del colonizador; imponerles la nueva lengua dominante y los valores por ella vehiculados; borrar las epistemologías y las practicas espirituales tradicionales. A veces, no se trataba de encerrar a los niños indígenas en una institución sino sustraerlos a los padres para colocarlos en unas familias de acogida que no fueran indígenas o para proponerlos a la adopción a parejas que no fueran indígenas.

Cuando se evocan las violencias experimentadas, frecuentemente se mencionan los internados indios de Canadá y Estados Unidos porque fueron cubiertos mediáticamente. No obstante, es de notar que estas estrategias se produjeron en todos los continentes:

-          En las Américas (Canadá y EE.UU. así como en Perú, Surinam, Brasil, Ecuador y la Guayana Francesa, por ejemplo);

-          En África (Botsuana y Sierra leone entre otros países);

-          En Oceanía (Australia, Nueva Zelanda, Nueva Caledonia y en la Papúa occidental);

-          En Asia (Filipinas, la India, Malasia, China, Turquía y en Siberia por solo mentar unos pocos);

-          En Europa (Suecia, Noruega, Finlandia y en la Rusia europea, en la península de Kola).

Se observa que esas políticas coloniales que se centraban en la infancia para sujetar comunidades enteras obraron a gran escala y en unos contextos políticos diversos (colonia, estado colonizador, estado descolonizado que reproducía esas violencias sobre poblaciones minoritarias). Este congreso pretende cruzar las miradas y los acercamientos sobre las cuestiones esenciales a la reconstrucción actual de las sociedades indígenas. No solo no se limitará la reflexión a un área geográfica específica, sino que las intervenciones pretenderán favorecer los intercambios entre los actores de terreno (militantes, trabajadores sociales, juristas, etc.) y los investigadores procedentes de disciplinas diversas. Esta transversalidad y diversidad de las perspectivas permitirán observar constantes y divergencias en los mecanismos elaborados para destruir los pueblos indígenas mediante el ataque constante a sus generaciones ascendentes. También permitirán adoptar un acercamiento comparatista cuando se trate de estudiar los sistemas que las comunidades indígenas que han sobrevivido a esos intentos de aniquilación elaboran para rehabilitarse y reconstruirse.

Sin que esta lista sea exhaustiva, las ponencias podrán centrarse en los aspectos siguientes:

-          Formas de violencias ejercidas y mecanismos de expansión colonial;

-          Instrumentalización de las estructuras políticas, religiosas y sociales para permitir que esas violencias se ejerzan (tratados, recursos a las fuerzas del orden, papel de las instituciones políticas, aparato legislativo que legitiman esas violencias, papel del sistema jurídico y de las estructuras sociales de ayuda a la infancia, etc.);

-          Procesos de deshumanización y de «desindigenización» del niño (violencias físicas, psíquicas, discursivas, simbólicas);

-          Experimentos médicos sobre los niños indígenas;

-          Tensiones entre las ambiciones políticas expuestas y los recursos económicos otorgados y sus consecuencias (desnutrición, malos tratos, enfermedades, accidentes, ambiciones escolares insuficientes, etc.);

-          Consecuencias de dichas políticas en cuanto a imagen y estima de uno mismo y su comunidad (vergüenzas, rechazo de su indigeneidad, exclusión de la comunidad de origen, etc.);

-          Tensión entre los objetivos de asimilación y la ausencia de oportunidad de integración en la sociedad mayoritaria;

-          Secuelas intergeneracionales (tipo, mecanismos desencadenadores, repercusiones duraderas, trabas a la recuperación);

-          Movilización política (papel de los internados en la emergencia de una generación militante, creación de asociaciones y organizaciones que operan para el reconocimiento de las violencias sufridas y/o de una transformación estructural de la sociedad que infringió esas violencias);

-          Implantación de mecanismos de reparación y/o de sistema de reconocimiento de las violencias sufridas (CVR, comisiones de expertos, comisiones parlamentarias, sistemas compensatorios, monumentos, conmemoraciones, etc.);

-          Efectos concretos de estos mecanismos de reparación (efectos y limites);

-          Garantías de no repetición de las violencias (descolonización de los sistemas educativos y de las estructuras sociales y políticas);

-          Papel de las prácticas culturales y artísticas en la resurgencia de las identidades tribales y la resistencia a un discurso hegemónico a menudo marginalizante;

-          Cuestiones de soberanía en cuanto a la educación indígena;

-          Toma en cuenta de esas violencias en la legislación local (a nivel de los Estados) y/o toma en cuenta de la legislación internacional y las convenciones internacionales por los Estados en cuestión (UNDRIP, convención de OIT, convención de UNICEF, etc.).

Fechas del congreso: 22-23-24 de octubre de 2026.

Lugar: Pau (Francia).

Propuestas: Se mandarán las propuestas (unas 300 palabras) antes del 20 de octubre de 2025 acompañadas de una breve bibliografía así como una nota biográfica a

Jean-Pierre Massias (jean-pierre.massias @ ifjd.org )

Lionel Larré (Lionel.Larre @ u-bordeaux-montaigne.fr)

Franck Miroux (franck.miroux @ univ-pau.fr)

Asimismo se aceptarán propuestas de paneles temáticos.

Lenguas de comunicación: francés, inglés, español y portugués. Se aceptarán las ponencias en una lengua indígena con la condición de prever un resumen detallado en francés o inglés.